Pourquoi qui?
Par Alain Cloutier

ATTENTION: Ce texte peut causer l'épilepsie

Pourquoi la Terre, qui, comme nous le savons tous, est infiniment terrestre, devrait tourner autour d'elle-même puisque je tape sur un clavier-borgne dont la chevelure étincelante est coiffée d'après-hier? Non mais, sans blague! C'est comme demander à un aveugle de réciter le "Santa Alan del Caruso" à l'envers en ne se tenant que sur une main dans le dos, en buvant un verre de Quench fraîcheur melon-vague mais en ne faisant pas état de son chapeau de banque! Ça cause un problème vocabilurentiel! Dans l'euphorie du néologisme des plus taragonants, carabisfouillons: " So sinera alla li khonifa bocgie m'abnei!" lui sussurai-je tendrement à l'oeil, tandis qu'elle achevait sa combustion spontanée devant mes yeux endormis. Vous me croyez fou, mais encore! Mon pot de caramel en dit autant de vous, lorsque de son promontoire funèbre, il vous épis de maïs langoureusement.

Ah! Je vous prend sur le faire que puisse être! "Cochon qui s'en dédit", pensez-vous; mais ce n'est pas si simple! Tant que je suis dans la ruelle virtuose verte lime, vous ne me passerez point final sur le corps à vidange! C'est clair, non? Pourtant, un doute assaille mon esprit néfaste de jurisprudence; pourquoi qui comment mais alors! Ni pas rien que furent quoi quand?

Mais non, je ne suis pas chlorophillicien, ce serait même une erreur de sa part de penser le contraire. Sur la plage de mes inconsciences, tu n'est pas qu'un point parmi la ligne de neige rose qui me hante, mais bien au contraire: tu es parmi nos espérances communes d'unisson majestueuse et tendre comme un soleil charmant. Mais, au fait, pendant que j'y pense, pourriez-vous me passer votre âme deux secondes, j'en aurais besoin pour faire mon marché. Ne craignez rien, je vous la rendrais en bonne état; ou du moins, dans son état originel... Vous n'êtes pas fait pour le mariage me direz vous. Vous n'avez pas tort, mais n'oubliez pas une chose primordiale: qui se mord l'olive un matin se passera d'escargot le soir! Vous comprenez mon point de vue? C'est pourtant simple! Illustrons pour clarifier davantage: je vous donne quatre sous, je vous demande en échange 14 937 pommes bien mûres, rondes et juteuses dans un bain d'arômes médiévales sidérant les quelques 372 invités de la salle de bain minuscule où vous vous douchez présentement en entonnant l'hymne à la douche de Beethoven, ne vous tenant que sur un seul pied, celui qui est sur le savon; que concluez-vous alors? Que les voisins ont les cheveux rouge banane? Mais non voyons, ce serait absurde! Non, en vérité, le bleu prime sur l'ensemble des consciences culinaire puériles que l'on rencontrent si fréquemment dans le sud de Commorencito, dans le Pacifique. Cette petite île, pas plus grosse que l'Europe et Oka réunis, contiendrait à peine de quoi nourrir un bébé Orlisa nain si ce n'était pas de ces 30 millions d'habitants, tous plus habitants les autres que les si alors mais quand comprendront-ils enfin que pour être cohérent, il faut avoir un minimum de décence devant notre cliché révélateur d'une société carhaquesque et forbolescente. Voilà le fond de ma pensée..... Ça me rappelle l'avant-jour devant le funèbre , le soir même où mon âme s'est jointe à celles du cosmos 1999, en reprise un soir de beau temps. J'étais tout éberlué par les événements d'avant-repos quand soudain, devant moi, se tenait comme un seul homme: mon casque d'écoute motorisé. je l'avais oublié, lui non. Sotte qui se méprend ne prendra garde à la folie du conformisme qui la guette. L'ombre cramoisie que je projette sous l'épithète se grave dans ma mémoire ferrugineuse comme un marin sans son Écosse natale.

Pourquoi, lorsque je ferme mes narines, y a-t-il toujours quelques paroles qui s'échappent ? Comment faire pour les retenir à l'extérieur de la pentecôte florale du mois de TYUR quand tous les arbres, y compris toi, vous balancez allègrement, en feignant les varices, c'est à dire, en donnant trop peu à la quête du Graal, vous connaissez, cette marque de panure pour les dindes de 465 livres (déplumées!)...Vous savez, il ne faut pas faire trop attention à mes paroles. Même moi, je n'y prête guère attention, sauf quand elles sont dites par moi! Non, je ne voudrais pas vous confondre; avec un autre je veux dire... Avec votre frère aîné le divin enfant, tournez haut-foie résonnez sornettes.

Quand avez-vous subit une lobotomie pour la dernière fois? Vous devriez réessayer, c'est excellent pour l'étain (moi, j'ai l'étain pâle, mais je n'aime pas non plus être orange Rx, comme la plantureuse boisson extrêmement alcoolisée à l'essence de Rommmhannekoque. Je n'en bois pas un seul, je les ingurgite tous avec la plus facile déconcertation tabulaire australopithétitienne (ou prostituée australienne).

Je me venge sur mes vidanges, sur cet imbécile qui me sert de professeur, sur cet incompétent incomplet et ignorant des réalités astrales, ainsi que du sens civique. Je suis contre. Je me vengerai. Soit que je l'éjecte hors de ma cassette des pires imbéciles vivant (et pas pour longtemps) sur Terre, soit que je le broie pour en faire du noir à chaussure. J'ai le choix.

Calmons-nous, laissons-nous respirer un moins que soit-il au monde pendant que nous y Nougat caramélisant comme un con, un inconsistant en la matière. OUI, je suis sénile, et alors! Je sais que vous enviez ma place dans cet havre de paix et de jeux de cartes topographiques. JE SUIS CONTRE TOUT, pour rien. C'est un état des choses qui est compréhensif, non? OUI...mais songeons un instantinet aux ribouldingues, c'est la bonne humeur, on rit, on chante, on saigne, on se décapitonne avec une joie des plus joyeuse, de plus austèremobile 4X7 avec canne en tête du peloton d'exécution. JE SUIS CONTRE, je séduit le destin, drague les songes impurs, couche avec le vent. Quel joie soubrette, que de venter dans les oreilles creuses de nos ennemis de toujours: les courous. Ils le savent, ils ne sont pas à leur place, si loin de nous. Il faudrait qu'il soient dans nous pour nous faire encore plus mal, pour nous faire mentir davantage. Ils nous en veulent, avec leur 13,67% plus la taxe sur les pensées possédées comme un soulier de crin de vilain-brequin. Un prophète a dit:" Tu ne voleras pas le bien des truies." Moi, je vous répète que je n'y suis pour rien si vos oreilles sont décollées. Si le TSUNAMI prend au large, vous envolerez vers un autre de mes textes. Je m'y perd, m'y accepte, m'y enroule. Pour ne rien vous cacher, plus on a de sans plomb,moins nos Bill-Bokais sont bleus. C'est un état des choses. Sur le lac pur de mon esprit clair-obscur, je vois le néant s'abattre sur les abats les gigot ainsi que sur les rognons. Pour rire, comme ça.


Octobre 1993