Fouthèses!
Par Alain Cloutier

ATTENTION: Ce texte peut causer l'épilepsie

Mais ce n'est pas tout, il ne faudrait pas oublier la marche nuptiale qui s'envole vers une chemise ancienne, pour le yogourt. Ça voudrait donc dire que les crevettes tueuses sont de retour chez Greenberg! Je ferme le soleil en me disant qu'il serait bon de découper une pizza au Teenage Mutant Ninja Turtles, bien garnie: poivrons et tricycles. Quel délice pour les jambes! Bien mieux qu'un sunday aux lunettes fumées sans filtre!

J'ai, dans mon oreille, plusieurs réponses qui sont sans questions, comme par exemple: bleu, 2 Km/h, 7654m ou OUI. Pourquoi faudrait-il être vivant pour le seul fait que nous ne sommes pas mort? Absurde, non? Mon ami m'a dit que le vent, les étoiles, et les pizzas sont tous pareilles: ils se digèrent froids. Les livres sont aussi grands que les as de vers de terre s'asseyant sur la balustrade de mes pensées tortueuses et tourmentées quand je suis malade d'un garage d'astres dans l'éveil de la terreur de mes nuits. La valette de chambre est prise sur le fait en pensant de façon cohérente quant à la chambre vide de sens nuptial pour qui le mot "girofle" ne veut rien dire, pas plus que la théorie de l'auto-diffraction quantique superficielle de la matière moliculo-oxydée de façon temporaire. Apeuré, je cours à m'en fouler les oreilles, à m'en rouler le nez. Je trébuche sur un omoplate de style gréco-romain, qui criait à s'en fendre l'âme. C'était un peu triste, surtout que le pot de miel se marrait en regardant l'autruche exploser. C'était à s'y méprendre. Une autre question, ou plutôt une constatation pyrallique me vint à l'oeil: tu es bleu, je suis bleu, nous sommes quatre; ça fait six! Les Smurf dansent pour leur propre plaisir, en prenant pour acquis que je ne les engeule jamais en public de moins de trente facettes. Pourquoi taper, sinon pour bûcher sur une flamme ardente, trop ardente pour mes narines souffreteuses, enclin aux perversités les plus vertes et immondes, à en juger par son sens de l'équilibre funeste comme un ballon de plage trop petit pour passer par le chat d'un aiguille de laine latine et lattente. Carimbas! lui criai-je à la marine de l'air impitoyable, les yeux dans le vent, les mains libres de toutes dissertations.

Je reviens de chez-moi, un tigre sous le bras, une burette dans l'autre, marchant d'un pas caramélisé vers le conservatisme des plus absolu, ne sachant que faire de mes autres bras. Je pense, cours, saute, trébuche, prends en feu, explose, me dépeigne, m'étend, me fais rôtir sur les trois côtés, me réincorpore, chante et écris un yogourt à succès; tous ça en moins de temps qu'il n'en faut pour boire une fourmis lilas sur une chandelle, dansant un fox-trot minutieux à l'aide de son dictionnaire arabe/cunéïforme.

Pourquoi la Terre, qui, comme nous le savons tous, est infiniment terrestre, devrait tourner autour d'elle-même puisque je tape sur un clavier-borgne dont la chevelure étincelante est coiffée d'après-hier? Non mais, sans blague! C'est comme demander à un aveugle de réciter le "Santa Alan del Caruso" à l'envers en ne se tenant que sur une main dans le dos, en buvant un verre de Quench fraîcheur melon-vague, mais en ne faisant toutefois pas état de son chapeau de banque! Quelle coiffe! Dans l'euphorie du néologisme des plus taragonants, carabisfouillons: " So sinera alla li khonifa bocgie m'abnei!" lui sussurai-je tendrement à l'oeil, tandis qu'elle achevait sa combustion spontanée devant mes yeux endormis. Vous me croyez fou, mais encore! Mon pot de caramel en dit autant de vous, lorsque, de son promontoire funèbre, il vous épis de maïs langoureusement.

Ah Ah! Je vous prend sur le faire que puisse être! "Cochon qui s'en dédit", pensez-vous; mais ce n'est pas si simple! Tant que je suis dans la ruelle vurtuose verte lime, vous ne me passerez point final sur le corps à vidange! C'est clair, non?

Mais non, je ne suis pas chlorofilicien, ce serait même une erreur de sa part de penser le contraire! Sur la plage de mes inconsciences, tu n'est pas qu'un point parmis la ligne de neige rose qui me hante la cheville, mais bien au contraire: tu es parmis nos espérances communes d'unisson majestueuse et tendre comme un soleil charmant, trop charmant en fait, ou du moins, trop pour mon bonnet de nuit.

Mais, au fait, pendant que j'y pense, pourriez-vous me passer votre âme deux secondes, j'en aurais besoin pour faire mon marché. Ne craignez rien, je vous la rendrez en bon état; ou du moins, dans son état originel... Vous n'êtes pas fait pour le mariage me direz vous. Vous n'avez pas tort, mais n'oubliez pas une chose primordiale: qui se mord l'olive un matin se passera d'escargot le soir! Vous comprenez mon point de vue? C'est pourtant simple!

Illustrons pour clarifier davantage: je vous donne quatre sous et vous demande en échange 14 937 pommes bien mûres, rondes et juteuses dans un bain d'arômes médiévales sidérant les quelques 372 invités de la salle de bain minuscule (que dis-je, infinitésimale!) où vous vous douchez présentement avec votre bonnet de travail à la chaîne, en entonnant l'hymne à la douche de Beethoven, ne vous tenant que sur un seul pied, celui qui est sur le savon. Que concluez-vous alors? Que les voisins ont les cheveux rouge banane? Mais non voyons, ce serait absurde! Non, en vérité, le bleu prime sur l'ensemble des consciences culinaires puériles que l'on rencontrent si fréquemment dans le sud de Commorencito, dans le Pacifique. Cette petite île, pas plus grosse que l'Europe et Oka réunis, contiendrait à peine de quoi nourrir un bébé Orlisa nain si ce n'était de ces 30 milions d'habitants, tous plus habitants les autres que les autres. Mais quand comprendront-ils enfin que pour être cohérent, il faut avoir un minimum de décence devant notre cliché révélateur d'une société cauchemardesque et forbolescente. Voilà le profond de ma pensée..... Ça me rappelle l'avant-jour devant le funèbre, le soir même où mon âme s'est jointe à celle de cosmos 1999, en reprise un soir de beau temps. J'étais tout éberlué par les événements d'avant-repos quand soudainement, devant moi, comme un seul homme, se braque mon masque d'écoute motorisé. Je l'avais oublié, lui non. Sotte qui se méprend ne prendra garde à la folie du conformisme qui la guette. L'ombre cramoisie que je projette sous l'épithète se grave dans ma mémoire ferrugineuse comme un marin sans son Écosse natale.

Pourquoi, lorsque je ferme les narines, y a-t-il toujours quelques paroles qui s'échappent? Comment faire pour les retenir à l'extérieur de la pentecôte florale du mois de TYUR quand tous les arbres, y compris toi, se balançent allègrement, en feignant les varices, c'est à dire, en donnant trop peu à la quête du Graal; vous connaissez, cette marque de panure pour dindes de 465 livres (déplumées!)...Vous savez, il ne faut pas faire trop attention à mes paroles. Même moi, je n'y prête guère attention, sauf quand elles sont dites par moi! Non, je ne voudrais pas vous confondre; avec un autre je veux dire... Avec votre frère ainé le divin enfant par exemple. Tournez haut-foie résonnez sornettes.

Quand avez-vous subi une lobotomie pour la dernière fois? Vous devriez réessayer, c'est excellent pour l'étain (moi, j'ai l'étain pâle, mais je n'aime pas non plus être orange Rx, comme la plantureuse boisson extrêmement alcoolisée à l'essence de Rommmhannekoque. Je n'en bois pas un seul, je les ingurgite tous avec la plus simpliste déconcertation tabulaire australopithétitienne (ou prostituée australienne).

Je me venge sur mes vidanges, sur cet imbécile qui me sert de professeur, sur cet incompétent incomplet et ignorant des réalités astrales, ainsi que du sens civique. Je suis contre. Je me vengerai. Soit que je l'éjecte hors de la cassette des pires imbéciles vivants (et pas pour longtemps) sur Terre, soit que je le broie pour en faire du noir à chaussure. J'ai le choix.

Calmons-nous, laissons-nous respirer un moins que soit-il au monde pendant que nous y Nougat caramélisant comme un con, un inconsistant en la matière. OUI, je suis sénile, et alors! Je sais que vous enviez ma place dans cet havre de paix et de jeux de cartes topographiques. JE SUIS CONTRE TOUT, pour rien. C'est un état des choses qui est compréhensif, non? OUI...mais songeons un instantinnet aux ribouldingues, c'est la bonne humeur, on rit, on chante, on saigne, on se décapitonne avec une joie des plus joyeuse, de plus austèremobile 4X7 avec canne en tête du peloton d'exécution. JE SUIS CONTRE, je séduit le destin, drague les songes impurs, couche avec le vent. Quel joie soubrette, que de venter dans les oreilles creuses de nos ennemis de toujours: les courous. Ils le savent, ils ne sont pas à leur place, si loin de nous. Il faudrait qu'il soient dans nous pour nous faire encore plus mal, pour nous faire mentir davantage. Ils nous en veulent, avec leur 13,67% plus la taxe sur les pensées possédées comme un soulier de crin de vilain-brequin. Un prophète a dit:" Tu ne voleras point le bien des truies." Moi, je vous répète que je n'y suis pour rien si vos oreilles sont décollées. Si le TSUNAMI prend au large, vous vous envolerez vers un autre de mes textes. Je m'y perd, m'y accepte, m'y enroule. Pour ne rien vous cacher, plus on a de sans plomb,moins nos Bill-Bokais sont bleus. C'est un état des choses.

Sur le lac pur de mon esprit clair-obscur, je vois le néant s'abattre sur les abats, les gigot ainsi que sur les rognons. Pour rire, comme ça.

Lorsque je m'éveille dans un bain de pensées abstrato-concréti-positives, je prends le temps d'écouter un bon bol de céréales. Je me dis que ça va passer, qu'il fait ça seulement pour me narguer. En fait, il m'exaspère, ce bol de céréales, chantant à tue-tête une balade médiévale en se faisant accompagner à la cithare par le yogourt "Bruits au fond". Comme j'aurais voulu les imiter et, en même temps, les manger. Je demande alors conseil à ma pinte de lait, qui me répond d'une voix rance faussement indignée:" Que vas-tu faire lorsque l'automne t'enveloppera dans son coloré phytomanteau jusqu'à ce que tes pieds ne touchent plus le sol? ". "Que de philosophie!" pensai-je sur-le-champ-de-blé.

Lorsque les scarabés rose-citrons me tirent du lit, je sais que la situation devient plus sérieuse, moins alarmiste, mais autant paradisiaque. Je crois penser quand une mouche dorée survole mon épaule dénudée de toutes pensées obscènes, de tous vices de fabrication cachés par des nuages trop moletonnés comme une couverture trouée par une chaude nuit d'hiver, et qu'elle se dépose sans intérêts dans mon oreille pour me dicter mon zéro de conduite avec identification de la race, de l'âge ainsi que du sexe politique. Un doute m'envahi, me transporte dans un monde d'incertitudes froid et logique, me laissant pantois dans une ambiance spleenétique. Je frémis à son approche, mes lobes d'oreilles se couvrent de sueur, mon coeur bat à l'unisson avec mon autre coeur, mes muscles se contractent, ma gorge s'assèche, mes yeux s'agrandissent; bref, l'amour du matin frappe à ma porte pour la première fois depuis ma dernière incarnation en schiste sériciteux, dans ma phase minérale sans adjuvants. Nous sommes le matin, de merveilleuse heure, j'en conviens et en suis fort aise, mais ce n'est pas une raison pour ignorer l'amour; ce sentiment aussi blanc que vulnérable, aussi pur que du Tide sans phosphate. Non, ce n'est pas parce que je chante souvent des chants grégoriens dans une langue que j'ignore que je suis moins vulnérable aux sentiments que les pastilles, ou même les parapluies peuvent éprouver. Non, je dirais même que plus une pomme est ferme, moins j'ai à songer à la façon de m'y prendre pour aborder une cigale coquette dansant sur un rythme effréné une valse lente et gracieuse dans une phase de marée cérébrale.

"Ouf!" onomatopai-je, "Que d'envolées lyriques!" soupçonnai-je, dans mon branle-haut de combat sentimental de tendresse et de volupté à en plus commencer. Je me sentais hasardeux de lui demander ça, mais il fallait que je le fasse. Lui demander si son âme était deux m'était directement difficile. Il fallait que je trouve une manière détournée d'arriver à mes débuts avec cette âme soeur, ce corps astral opposé jumeau, formant pour ainsi dire la pièce manquante du puzzle à deux pièces.

J'optai pour une approche subtile et translucide. Je l'invitai alors dans un endroit où les rêves des uns défilent devant les yeux ébahis des autres; dans un grand amphithéâtre où les combats des glorieux gladiateurs sont remplacés par des projections de l'imaginaire concrétisé de certaines personnes qu'on nomme réalisateurs.

Ayant déjà eu vent depuis un temps indéfini de l'apprentissage des choses de la vie, je savais alors qu'il fallait entreprendre la séquence d'événements comme mentionnée dans une "chanson" des nouveaux gamins dans le quartier: "Steppe baîlle steppe de Russie". Ne voulant pas brusquer la destinée, évitant de froisser son aura empreinte d'une féminité volubile, je décidai de lui offrir une visite guidée gratuite de mon polyvalent et multicoloré univers par l'intermédiaire d'un sylvo-médium d'utilisation courante: le papier. Les résultats espérés se verront dans les sinuasitations respectives de nos cordons d'argent. J'ai bon espoir...

Lorsque la nuit me chante de diablées berceuses et que je pense aux gens peu cervelus, je me dis que je ferais mieux de consulter un gérontologue, pour mes pensées un tantinet trop frivoles. Pourquoi moi, pourquoi qui, mais as-tu vu les escrogriffes s'envoler trop loin, vers des cieux inhospitaliers? Ça me dépasse, par la droite, donc, inexorablement depuis le matin des temps morts d'une crécelle frétillante comme un menu fretin. A qui mal-mal, je m'insinue dans les zones de froid tropical, vers les plages douées de sens de l'anarchie pécuniaire.

Je suis l'anachorète de l'envolé lyrique désastreuse, le cerbère de l'épitaphe incongru, le rôdeur parmis les sybilles, conservant toujours, et même au péril de sa vie, les rouges pour la fin. "Miracle!" direz-vous, un doigt sur la gachette, en criant de ne pas mélanger vos céréales. Vous n'aurez pas tort. Seulement, pour que cet imbroglio s'accomplisse, vous devez vous munir de courage et de sucre. Le sucre, c'est pour éviter une riposte trop flagrante de la part du colporteur d'idées préconçues, de coutures mal famées. Le délire mystique est une chose, la rancune amorphe en est une autre. Qui ne voit pas le lien entre ces trois chose? Levez-vous et criez votre incertitude sceptique face aux évènements troublants.

Depuis les avancées dans la mer de brouillard cérébral, je m'entend répondre en silence des réponses sans fin aux questions inexistantes. Poindre à l'horizon avec tant de ferveur mystique m'éblouis jusque dans le pachyoderme grisâtre de ma vie sans tréfond. Pourquoi vous écrirai-je avec tant d'ardeur et de passion si je ne tenais pas à vous convaincre de ma sénilité? Je me verrais sur une plage débusquée, embusquée par un mousquet paisible qui ne tient pas à sa paie, qui ne vit que pour luire dans la pénombre d'un verre d'eau à moitié vide, qui aurait été bu, dit-on, par un lombric assoiffé de cohérence. Mais j'en doute.

Je me lève, m'étire, reprend ma forme, et m'enfonce jusqu'au genoux dans une vase sirupeuse et grotesque. La seringue me fait mal, un mal qui me fait du bien, car il est bien fait. Je m'arête un instant, songeant aux habitants du cinquième-monde, donc aux chi-noix freluquets réfringants et poltères. Ils ont tort d'affirmer qu'ils ont eus raison de leurs mensonges véridictes. Je suis à 49,57% contre cette affirmation moins rébarbative. N'en reste qu'il n'y a pas moins de 13,32% de mon intellect circonvolutionnel qui s'abstient; peut-être par peur d'un déluge, ou encore d'un référemdum, ce qui n'est pas peu dire en une si schisteuse journée.

Bien que mal lui en pris, car au lieu de donner à la nature son drapeau de myrtille en pot de terre et pot de verre qui lui ment ira en enfer, il dit à des sous-officier eunuque de passage dans ce paysage phillico-cristallin de s'en retirer paisiblement vers moi, en donnant des ordres aux myrtilles souriantes. Elles étaient heureuses, je le sait. Je les ai entendu fredonner un petit air de par chez-nous pendant qu'elles prenaient leur douche dans un bain gonflable rapiécé avec de vieux bouts de chanson folklorique et des bribes de oui-dires. Pour ma part, je trouve que les firmaments manquent un peu trop souvent de cohérence. Je trouve qu'il est très important, surtout pour une bille qui se respecte, d'être cohérente dans tout ce qu'elle ne fait pas, ou point mais guère mieux que pas assez.

Peut-être trouvez-vous que mon style est trop compact? Dans ce cas, je vous dirais d'aller voir sur un disque du même nom, pour voir si les animaux y sont vraiment heureux, ou bien ne font-ils que semblant, par peur d'être compactés davantage. Vous me comprenez bien? Moi non plus! Donc tout le monde est sur un pied d'égalité différent. Bien tant mieux.

Je traverse une montagne de lierre suintant en me faisant remarquer que ce n'est pas la première fois que j'ai du vent dans les oreilles, que tout ceci n'est rien, que j'imagine seulement penser; en fait, je ne pense pas vraiment; je crée un songe porphyrique et galvanisé qui enveloppe mes idées et les propulsent à une vitesse démente en lubrifiant bien toutes les circonvolutions cérébrales maniaco-dépressives pour en diminuer l'adhérence à un groupe d'extrémiste céréalier et confitural d'avant gauche qui se prenaient tous les uns comme les chauves pour Napoléon quand il était très jeune, donc dans sa phase pré-pubère (excusez le language non-cuit, mais il faut quand même appeler un chat un Môlkji!).

"Quand vas-tu cesser de me harceler de la sorte?", lui demandai-je avec une hargne, une férocité et une jovialité qui m'étonne encore, en lui projetant une petit voiture à la figure. Ce n'est pas parce que j'ai faim qu'il faut empiéter sur mon territoire, et encore moins me parler en Yiddish avec un faible accent sumérien codé! N'ambitionnez pas! J'ai encore tous mes yeux même si j'ai perdu la tête il y a déjà plusieurs années. Excusez-moi un instant, j'ai une commission à faire dans ma tête. Il fait beau en moi et je vais en profiter pour ranger mes idées sur des tablettes d'osier, avec un ruban de couleur différente pour chaque drôlerie incontinente que mon cerveau accablé par tant de gags spino-rachidiens peut contrôler sans perdre main qui tend n'amasse point de fortification célèbre du XIILNIEEe siècle après l'invention de l'eau en poudre. En prenant mon envol d'une falaise virtuelle de 4 365km de large et de 4.2cm de haut, je pratique mon doigté en lançant par dessus mon mollet un flot de parole aussi lourd que chromé en entonnant un tonitruant et moribond rire au dépend de la compagnie qui s'occupe d'effectuer des permanentes sur des Bélufilles prisent de crises d'épilepsie momentannées en riant de bon coeur à mes lancers de poids (grosseur A catégorie libre et mixte) et d'obstacles pour contrer les invasions barbares du temps des champs de chèques sans couvercles passés dates avec leurs naissances respectives.

Je me sens bien, trop bien même. Je ne devrais pas me sentir si bien, car si je suis toujours heureux, quand vais-je trouver le temps de pleurer et m'auto-mutiler? Quand vais-je trouver le temps de m'appuyer sur une cantonnade au lyrisme déformé et à la voix opaque, qui se ferme même les yeux pour dire "S'IL VOUS PLAISANTE!". Que d'ironie!

Commençons par la faim, voulez-vous? Sinon, eh bien... retournez-vous et comptez en serbo-croate un compte à rebour depuis le matin des temps, mettons depuis 991 171 272 922.1 en divisant par 4.567 et en ajoutant l'âge du capitaine fois son tour de rein, moins le tour de taille du Mont Glad, au Burkina Fabeaumaisèunpeukouverr' plus le tour de force du gros Antonio quand il avait trois ans et demie. SI J'ÉTAIS VOUS, JE ME LAISSERAIS COMMENCER PAR LA FIN...

Diantre et ventre St-Gris et Ste-Jovite-sur-le-Lac! Je viens de trouver une agraffe près de mon clavier; j'y pense mais suis quand même relationnellement confus par tant d'abherrations métapsychosistes succintes. Je suis bouche-A de rage, de misère, de gloire, de distortion calomnieuse et putride comme un calle-vert poussé par des vents trop obscurs pour être perçus comme tels.

Pourquoi me lisez-vous, pensais-tu soindre de ta torpitude des moins déflagrante, mais c'est parce que je vous isole du monde supposément réel (du moins, le dit-on en pensant que la terre est sphéroïque dans toute sa plénéitude subjective). Je vous sort des tourment des vos tracas, de vos problèmes quand vos envies sont truquées par des désirs inconscients de songes incomplets. Fière de ma célèbre entrave à la méconnaissance des lieux incomplets, je m'en remet aux considérations futiles et équivoques d'un monde sous-terrain, à une plénéitude évidente où règne glucose et amibe paracelscienne. Je m'en excuse donc, mais n'en suis pas moins responsable, car, autant que je sache, je ne suis pas maître en mes lieux. C'est lui le maître incontesté de toutes choses qui rient, ricannent, rigolent, ou se bidonnent, c'est lui le respondiciliator de temps en temps mais oû est donc Carnior Cepen-Dent' tout'foismaisencore quand il y eut MOI! Et j'en suis fière!

Prenons la Genèse d'une orange. Elle est constituée de cinq parties adorablement distinctes. Deux d'entres elles sont plus agées que les quatres autres, mais seulement trois sont deux fois plus importantes en insignifiance qu'une seule réunie. C'est une monothéisterie des plus parfaite, non? Ne vous laissez surtout pas perdre dans toute cette confiture cérébrale, il en serait trop peu dommage; non, je crois que l'attitude à avoir est la bonne, le meuilleure que puisse contenir un si petit cerveau, même accablé par tant de charme et de bienfaits nauséabons.

L'ironie est douce au coeur du ALAIN. Au fait, en parlant de Alain, saviez-vous que c'était une marque de barbares d'avant l'invention de l'horloge solaire à infra-rouge pour voir l'heure la nuit? Moi oui, car un des mes nébulant et ventripoteux ancêtres m'a accosté, l'autre jour, alors que j'étais occupé à me mutiler le foie gauche à l'aide d'un objet constipant, style vidéo des Teenages Newkids on the Turtles. C'était à s'en péter les boyaux, si fragile, difficile à protéger, pourtant, on chantait si fort! De l'incohérence à profusion, vous en voulez? Moi non plus. Je suis contre tout ce qui est incoréhent, non-rigoureux, froid ou logique. J'aime que tout s'emboîte, s'imbrique, s'interpénètre, se joigne parfaitement et conjointement dans le plus grand des délices mijoré et pharisien. J'aime aussi les astres de la nudité frivole et inconséquente quand je regarde en silence une fanfare, une farandole, ou un borborygme dans mon bain rempli à souris-le-bord d'un liquide visqueux et simulâcriel.

Je cherche ma tête, l'avez-vous vu, ou ne me dites-vous ça que pour me faire une faim atroce, répugnante, voire drôle à en mourir assis dans un "blender" tournant à une vitesse folle et démesurée d'une cuillère à thé dans un parcours 1828 trous (c'est un peu court, jeune homme!). Soyons sérieux, pardi, soyons logique, parlà, ces mêmes parias qui ont étés pris aux courses sans leur "caddy", déplorant le dicton: "No monkey, no caddy". Il ont on pleurée bien des rivières, moi rivières j'en ai vu des pluies, mais comme celle-là, jamais, maudite rivière qui pollue nos sources et nos chênes, qui nous entraine dans une ronde fulgurante, mais non moins bloquée par les ennuies acides. Une fille m'inspire en particulier, en terme de conflits amoureux et amicaux mais je ne m'en inspire pas moins quand je m'éveille et que mon lit est trempé de belles paroles.

Parfois, je me sens comme dans un des nombreux films de super-héro à peinture de numéro de téléphone: j'hésite entre donner un coup de pied dans une tête et me faire frire une flèche empoisonnée et lui lancer dans une oreille, celle qui est sur la rail de chemin de fer. Je voudrais lui râper le visage sur un mur de stucco, assoir un jeune garçon pré-pubère de 738 livres sur sa tête et de le tirer par les pieds, jusqu'à ce que striction s'ensuive; j'aimerais lui lancer des moniteurs comme on lance des couteaux à triples tranchants; je veux lui ravir ses reins, pour qu'il ne puisse plus filtrer mes paroles quand je l'insulte ouvertement, pour qu'il les reçoive de pleines oreilles, pour qu'il rit tellement que sa rate le quitte pour retourner chez sa mer.... Je lui en veux légendairement, donc avec un fond de vérité. Pour ne rien vous dire, je suis normal, parfaitement normal; mais j'ai fin.

Mû par une vélocité incroyable, par une centrifugation à vous en couper un oreille, je pense lentement à un moyen de perdre plus d'argent, à amplifier mes dettes de jeu et de traite (de faveur) des blanches au coeur tendre. J'y réussi assez bien, mais reste quand même un peu satisfait de mon travail entrepris un millionnième de siècle avant que vous ne veniez dans le para-monde clandestin mais tout aussi manigancé de cuir ortho-symbiotique. Dans un élan d'Amérique, je crois perfidement que bien peu malencontreusement, vous n'avez pas bien amplifier toute la porté de queue de cheval de mon envergure grâcieuse mais non moins grotesque.

Songez-vous, quelquefois, au nombre de préoccupation que vous effectuez dans une traite bancaire, sans que votre livret de conte pour petit banquier chauve et ventribonnant ne soit d'accord avec l'état de vos chaussures. OUI! Il ne faudrait surtout pas négliger le bonnet de crépuscule altruiste, qui se donne laine et coton pour un hiver plus chaud et moins encombrant de par ses songes. Sans mon aide spirituelle, vous ne seriez même pas dans un monde parallèle bleueté, donc, remerciez-moi, félicitez-moi, émerveillez-vous!

Je ne vous cache pas que moi aussi, au début, je préférais Palmolive. Mais le temps aidant, j'optai pour une solution plus délicate (et surtout, c'est ce qui en est le plus grand attrait: coûteuse): le linoléum. Je ne crache jamais sur un beau morçeau de lino bien dodu et mastiqué à l'avance par une harde de hardies esquimaudes en froideurs.

Par quelconque subterfuge obtempérez-vous ainsi aussi affablement, en n'ayant à peine conscience de cette redingotte purulente.

Jamais je n'aurais pensé que tu m'aurais trahis à ce point; Toi qui m'étais fidèle jusque dans le plus versatil sentiment. Toi à qui je faisait confiance, Toi qui m'étais allié. Je sais maintenant que le seul sur qui je dois compter, c'est MOI. Les autres ne représenteront qu'un pôle d'attraction comme tant d'autres, me laissant perplexe dans ma solitude en pleine foule. Croire que mon âme jumelle existe est pire que de croire au Prospère Noël, pire que de penser que la Soeur Bertrille était encore vierge à huit ans, pire que de se croire le maître de nos pensées. Vous voyez, je ne suis pas si sénile que ça après tout, c'est seulement que mes doigts s'emballent pour des riens bleus que ils voient un clavier, qu'ils prennent le mord-au-ongle et se précipitent phalanges premières dans un lyrisme déformé que je ne saurais approuver. Pourquoi en serait-il autrement?


Juillet 1991